Comments
Description
Transcript
家で儲けるノウハウ伝授!本職の片手間副業で高額収入を得よう!
01-Profile:04-Profile 1/15/10 7:12 PM Page 35 Profile Marcel Aubut Bâtir le Comité olympique canadien de l’avenir Par Louise Vadnais P SPYROS BOURBOULIS ersonne n’accusera Marcel Aubut de manquer d’ambition. Élu président désigné du COC il y a un peu moins d’un an, l’associé de Heenan Blaikie commence son mandat en lion : « Le but des Jeux de Vancouver est que le Canada finisse premier : plus d’or, plus d’argent, plus de bronze, pour les athlètes canadiens! » Qui ne connait pas Marcel Aubut, avocat renommé associé du cabinet Heenan Blaikie, personnage clé du milieu canadien et québécois des affaires? Rencontré à sa résidence du Lac St-Joseph, à quelque 100 jours des Jeux de Vancouver, il profite d’une brève halte familiale entre ses nombreux déplacements pour accorder une entrevue. Polo turquoise décontracté, il semble avoir tout son temps, lui qui avoue travailler plus de 100 heures semaine. D’entrée de jeu, il donne le ton : « Je ne connais pas autre chose que gagner et faire ce qu’il faut pour y arriver! » Miser sur l’avenir Le parcours de Marcel Aubut en est un de haute performance. Depuis sa création en 1904, la session du COC n’a jamais élu un président francophone et encore moins un homme d’affaires. De janvier à mars 2009, Aubut a mené une campagne intense, deux tours du pays en trois mois. « Tout était contre moi! Et j’ai dû travailler plus qu’un autre, car on ne me connaissait pas dans l’organisation Janvier · Février 2010 olympique. Je ne représentais pas le profil traditionnel. Au COC tous doivent gravir les échelons et mon opposante Tricia Smith, une avocate de Vancouver, issue du milieu du sport amateur, possédait les atouts qui me faisaient défaut. C’est une victoire incroyable! » Selon son associé Guy Tremblay, directeur national chez Heenan Blaikie, Marcel Aubut a misé sur l’avenir et « Il faut du leadership pour augmenter la visibilité du COC, mettre fin à la dispersion des efforts et développer une synergie afin de réaliser des performances exceptionnelles, être les meilleurs au monde et gagner des médailles. » — Marcel Aubut, président désigné du COC et associé chez Heenan Blaikie il incarne le renouveau au COC. « Il a choisi sa plateforme : la ferveur, le dynamisme et la culture du monde olympique ne doivent pas s’éteindre après les Jeux. Il a misé sur les lendemains de 2010, et il a gagné! » Aubut estime que sa candidature est arrivée à point nommé au cœur de la nouvelle tendance internationale : « Depuis une quinzaine d’années, les comités olympiques w w w. c b a . o r g 35 01-Profile:04-Profile 1/15/10 7:12 PM Page 36 Putting Canada back on the podium Can Marcel Aubut take Canada’s Olympic ambitions to new heights? N o one will ever accuse Marcel Aubut of setting his sights too low. “The goal at the Vancouver Games is for Canada to finish first: more gold, more silver and more bronze for Canadian athletes!” says the presidentelect of the Canadian Olympic Committee. A tall order for a modest nation, but Aubut likes to win and is not one to surrender to impossible odds. He certainly has the résumé of a high performer. Barely 30 in 1978, he was appointed president and general manager of the Quebec Nordiques hockey team, a first in North America for a francophone in professional sports. Ten years later, he became part-owner of the franchise. His election as president of the COC last year also marked the first time a francophone was nominated for the position. Gérald R. Tremblay, partner at McCarthy Tétrault LLP and a close friend, believes Aubut possesses the means of his ambitions to reshape the COC as the dominant voice in Canadian sport. “He’s the most imaginative, ingenious and determined man that I know: He doesn’t take no for an answer.” In the NHL, Aubut’s influence was unmistakably felt. He was instrumental in pushing a merger between the NHL and the World Hockey Association in the 1970s. As a governor, he instigated a number of rule changes, including overtime periods and video replays. Still, his most spectacular coup remains his role in orchestrating the escape of three brothers, Peter, Marian, and Anton Stastny from Czechoslovakia in 1980 and signing them to the Nordiques. The move paved the way for a wave of European players defecting to the NHL. “I like to take calculated risks. Getting off the beaten path, trying what hasn’t been tried before. That’s what gives me energy,” says Aubut, who hails from StHubert de Rivière-du-Loup, Que. But just as he has always shown a flair for adventure, he has always remained true to his professional calling: law. If anything, he is living proof of the adage that says, “Law leads to everything,” and yet he concedes that he has never been able to part with it. “I need my profession to be happy and to achieve my potential.” Ten years after his induction into Canada’s Sports Hall of Fame, he earned nationaux ont changé et leurs besoins aussi : ils accueillent de plus en plus de leaders avec des profils différents, issus du monde des affaires. Ces comités sont devenus de grosses entreprises qui doivent démontrer davantage d’ouverture sur le plan commercial et marketing. » Une ouverture, selon Aubut, devenue « nécessaire » et dont il attribue la réussite à son mentor durant sa campagne à la présidence du COC, Richard W. Pound, avocat chez Stikeman Elliott, membre du Comité international olympique (CIO): « C’est Pound qui a fait bouger les choses. Il a insufflé un esprit marketing au sein du CIO. Il a su négocier la valeur des droits des anneaux olympiques qui sont aujourd’hui la marque numéro un dans le monde. Tout cela a eu des répercussions sur les comités olympiques nationaux. » Palmarès d’exploits En 1978, appuyé par son père spirituel l’ancien premier ministre du Québec Jean Lesage, Aubut est nommé président et chef de direction du club de hockey les Nordiques dont il deviendra copropriétaire dix ans plus tard. À 30 ans à peine, le « kid de la rue Grande-Allée » comme on le surnommait à Québec, devient le premier dirigeant francophone à s’imposer dans le sport professionnel en Amérique du Nord. Il agira aussi comme leader de la fusion de l’Association mondiale de hockey avec la Ligue nationale de hockey (LNH). Gouverneur influent de la LNH, il sera l’instigateur 36 the recognition of his peers when he received the official medal of the Barreau de Québec in 2009. His niche, unsurprisingly, is sports and entertainment law, an area of expertise he is happy to share with his daughter, Mélanie, now his office neighbour at work. Aubut won’t take over from the current COC president, Michael Chambers, until after the Vancouver Games. But he has made it clear that his focus will be on sustained funding of Canadian sport after the Games. How will Aubut make sure the country remains focused on sport after the big event? He wants to concentrate resources within the COC. “The voice of Canadian sport is too fragmented,” he says. “Too many organizations are doing the same thing.” And though there are no one-man shows, Aubut is uniquely placed to know how to use the visibility and prestige of professional sport. He also knows that his best assets are the athletes he represents. In 1995, Aubut created the Fondation Nordiques, an organization that raised millions to assist amateur athletes in international competition. “I became their friend because they always knew that I was working for them, that I’d spend money for sports wisely and give them access to the resources they needed.” It sounds like a recipe for success. N de plusieurs changements, notamment le temps supplémentaire et la reprise vidéo, qui vont révolutionner la façon de jouer. Mais c’est sans contredit l’arrivée dans l’équipe des Nordiques des trois frères Stasny, Peter, Anton et Marian, prisonniers derrière le Rideau de fer et dont il va orchestrer la fuite, qui demeure son exploit le plus spectaculaire. La ville de Québec lui doit aussi Rendez-vous 87, un festival réunissant les plus grands parmi les joueurs de hockey et les artistes de l’URSS, des États-Unis et du Canada, un véritable tour de force diplomatique en pleine guerre froide. Habitué à réussir, le « petit gars de St-Hubert de Rivièredu-Loup » ne connait pas de limites à essayer de réaliser des projets présumés impossibles. « J’ai confiance en mes moyens et je prends des risques calculés Sortir des sentiers battus, essayer ce qui n’a pas été essayé, ça donne de l’énergie. » Avocat d’abord Récipiendaire de la Médaille 2009 du Barreau du Québec, une reconnaissance venue de ses confrères et adversaires qui le touche profondément, Aubut a prouvé que le droit mène à tout. « Et contrairement à l’adage, je n’en suis jamais sorti! J’ai absolument besoin de ma profession pour être heureux et me réaliser pleinement. » Sa niche : le droit du sport et du divertissement. Sa voisine de bureau chez Heenan Blaikie Aubut à Québec est Mélanie Aubut, sa fille avocate. « Un cadeau de pouvoir travailler avec elle », dit-il, visiblement fier. N AT I O N A L January · February 2010 01-Profile:04-Profile 1/15/10 7:13 PM Page 37 Si le droit lui a ouvert toutes les portes, en retour il a fait un « pacte » avec la profession : celui de toujours la faire passer la première. « Malgré les offres de postes de direction alléchants d’entreprises prestigieuses, rien n’a pu me convaincre de quitter la profession. C’est ma base, ma sécurité, mon ancrage. Je trouve toujours le temps pour exécuter des mandats. » Une affirmation qui trouve écho chez son associé « Je suis devenu leur ami. Ils ont toujours eu la conviction que j’allais travailler pour eux et dépenser efficacement l’argent du sport afin de mettre à leur disposition les meilleurs ressources, médecins, physiothérapeutes, entraineurs. » Guy Tremblay : « Marcel ne m’a jamais dit non; c’est précieux et dans la vie, et au sein d’un cabinet. Je lui demande son opinion, je me sers de son bon jugement. C’est un homme très généreux. » S’il ne pratique pas de sport olympique, Aubut est depuis toujours animé par une ferveur sportive. En 1995, il devient président fondateur de la Fondation des Nordiques, mise sur pied afin d’aider les athlètes à réaliser leur rêve d’atteindre la première marche du podium. « Je me servais de la visibilité et du prestige du sport professionnel pour donner aux athlètes amateurs les moyens qui leur manquaient. » Aubut a mérité leur confiance : « Je suis devenu leur ami. Ils ont toujours eu la conviction que j’allais travailler pour eux et dépenser efficacement l’argent du sport afin de mettre à leur disposition les meilleurs ressources, médecins, physiothérapeutes, entraineurs. » Augmenter la visibilité du COC Le podium pour le Canada est dans la mire d’Aubut, non seulement pour les Jeux de 2010, mais aussi pour toute la durée de son mandat, renouvelable jusqu’en 2017. « Vous pouvez compter sur lui pour donner au COC les moyens de ses ambitions, fait valoir son ami le bâtonnier Gérald R. Tremblay de McCarthy Tétreault. C’est l’homme le plus imaginatif, le plus ingénieux et le plus déterminé que je connais : il ne prend jamais un non. » Afin d’atteindre ses objectifs, Aubut entend faire du COC l’organisme incontournable pour la haute performance du sport. « La voix du sport canadien est fragmentée : trop d’organismes font la même chose, déplore Aubut. Aussi, il faut du leadership pour augmenter la visibilité du COC, mettre fin à la dispersion des efforts et développer une synergie afin de réaliser des performances exceptionnelles, être les meilleurs au monde et gagner des médailles. » Sa façon d’y arriver c’est aussi le conseil qu’il donne aux jeunes qui veulent réussir, athlètes ou juristes : « Faites le travail aujourd’hui comme il faut et les portes vont s’ouvrir. » C’était la maxime de son père et c’est maintenant devenu la sienne. N Louise Vadnais est avocate et rédactrice professionnelle à Montréal. www.louisevadnais.ca. OFFICIAL NOTICE Nomination deadlines E ach year, the CBA advises its members of numerous opportunities to participate in various CBA committees and to nominate colleagues for CBA awards. Accordingly, National is pleased to provide notice of the following nomination deadlines, along with contact information for the designated liaison persons at the national office. Awards Touchstone he Touchstone Award is presented annually to recognize excellence in the promotion of equality in the legal profession, the judiciary, or the legal community in Canada. The award recognizes significant national initiative to advance equality and/or contribution relating to race, disability, sexual orientation or other diversity issues. Deadline: April 15, 2010 Contact: Project Officer Marie-Claude Noël at [email protected] T Public Sector Lawyer John Tait his award recognizes a public sector lawyer or law office that has achieved the highest standards of professional conduct and competence and made significant contributions to social justice or community affairs. Deadline: April 30, 2010 Contact: Public Sector Lawyers Conference Liaison Jennifer Lalonde at [email protected]. T Janvier · Février 2010 Women Lawyers — Cecilia I. Johnstone Award his award recognizes women who have achieved professional excellence in their field and influenced other women to pursue legal careers, supported other women in career advancement or opened doors for women lawyers in a variety of job settings that historically were closed to them. Deadline: April 1, 2010 Contact: Women Lawyers Forum Liaison Jennifer Lalonde at [email protected]. T SOGIC Ally Award and SOGIC Hero Award oth awards recognize contributions made in the cause of equality for lesbian, gay, bisexual, transgendered and two-spirited people. The SOGIC Ally Award is open to lawyers, professors, law students or retired judges who are not members of the LGBT communities, who have advanced the cause of equality of the LGBT communities through either a single important action or series of actions or through a career contribution. The SOGIC Hero Award recognizes similar achievements, but is open to members of the LGBT communities. Deadline: April 30, 2010 Contact: Corinna Robitaille, Liaison Officer, National Sections & Conferences at [email protected]. B w w w. c b a . o r g 37