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課題文 B:ヴィクトル・ユゴー『九十三年』より ―Te voilà en plein songe
課題文 B:ヴィクトル・ユゴー『九十三年』より ―Te voilà en plein songe. ―C’est-à-dire en pleine réalité. Gauvain reprit : ―Et la femme? qu’en faites-vous? Cimourdain répondit. ―Ce qu’elle est. La servante de l’homme. ―Oui. A une condition. ―Laquelle? ―C’est que l’homme sera le serviteur de la femme. ―Y penses-tu? s’écria Cimourdain, l’homme serviteur! jamais. L’homme est maître. Je n’admets qu’une royauté, celle du foyer. L’homme chez lui est roi. ―Oui. A une condition. ―Laquelle? ―C’est que la femme y sera reine. ―C’est-à-dire que tu veux pour l’homme et pour la femme... ―L’égalité. ―L’égalité! y songes-tu? les deux êtres sont divers. ―J’ai dit dit l’égalité. Je n’ai pas dit l’identité. Il y eut encore une pause, comme une sorte de trêve entre ces deux esprits échangeant des éclairs. Cimourdainl la rompit. ―Et l’enfant! à qui le donnes-tu? ―D’abord au père qui l’engendre, puis à la mère qui l’enfante, puis au maître qui l’élève, puis à la cité qui le virilise, puis à la patrie qui est la mère suprême, puis à l’humanité qui est la grande aïeule. ―Tu ne parles pas de Dieu. ―Chacun de ces degrés, père, mère, maître, cité, patrie, humanité, est un des échelons de l’échelle qui monte à Dieu. Cimourdain se taisait, Gauvain poursuivit : ―Quand on est au haut de l’échelle, on est arrivé à Dieu. Dieu s’ouvre ; on n’a plus qu’à entrer. 「君はまるきり夢を見ているのだ」 「つまり、現実のことをどっさり考えているのです」 ゴーヴァンがさきをつづけた。 「で、女性はどうなされます?女性はどうなさるつもりですか?」 シムールダンが答えた。 「女性は現在とかわらんね。男性の召使だ」 「そうですね。しかし一つの条件づきで」 「どういう条件かね?」 「男性も女性の召使になるという条件です」 「君はそう思っているのか?」と、シムールダンが叫んだ。「男が召使になるんだって!そ れはだめだ。男は主人だ。わたしは、家庭という王政しか認めん。家庭における男は王だ」 「そうです。でも、一つ条件があります」 「どういう?」 「女性が家庭の女王になるという条件です」 「つまり、君が男と女に望んでいるものは・・・・・・」 「平等ということです」 「平等だと!君はほんとうにそう思っているのか?男と女は別々だよ」 「わたしは平等と言ったのです。同一だと言ったのではありません」 二人の会話がまたとぎれた。たがいに光をかわしあう二つの精神が一種の休戦にはいって いるみたいだった。やがてシムールダンが休戦をやぶった。 「で、子どもについてはどうか!君は子どもをだれにあたえるかね?」 「まず、子どもを生ませた父親に、つぎに子どものために腹をいためた母親に、それから 子どもを教育する教師に、それから子どもを人間らしく育てあげる市民に、それから崇高 な母親である祖国に、それから、偉大な祖母である人類に」 「神にあたえるとは言わないんだな」 「父親、母親、教師、市民、祖国、人類の各段階が、それぞれ、神のところにのぼる梯子 の一段一段になっているのです。」 シムールダンは黙っていた。ゴーヴァンがさきをつづけた。 「梯子の一番てっぺんにいったとき、人間は神にたどりつくのです。神はとびらをひらい ていてくださって、人間はもういるだけでよいのです」